Salut fidèles lecteurs et néanmoins cinéphiles ! Malins comme vous l'êtes, vous aurez tout de suite deviné qu'aujourd'hui, c'est de cinéma dont il s'agira dans ce papier du jour [et si vous n'aviez pas deviné, c'est pas bien grave puisque je viens de le vous le dire... par contre c'est mort pour l'effet de surprise].
Il y a quelques heures, j'ai revu avec grand plaisir ce qu'il convient de qualifier « un film culte »... The Big Lebowski !!!
Commençons par la fiche technique :
« The big Lebowski », sorti en 98, est un chef d'œuvre des désormais célèbres frères Coen [Ethan & Joel] à qui on doit entre autre Barton Fink, O'brother ou dernièrement Burn after reading [@Jocelyne : ça se prononce beurne afteur rwidingue].
C'est Jeff Bridges qui campe le rôle de Jeff Lebowski. Pas grand-chose à dire sur la filmographie de ce monsieur que je ne connais que très peu... A part que son rôle dans le magnifique « Fisher King » lui a valu des éloges ! Un de ses premiers rôles était dans Tron [de Disney] où il y tenait d'ailleurs le premier, de rôle. Ben figurez-vous qu'il va enfiler à nouveau le costard de ses premiers amours dans Tron 2, 27 ans après le premier opus, pas sûr qu'il lui aille encore le dit costard !
Le meilleur pote de Jeff Lebowski [alias « le Duc »] c'est Walter, interprété par John Goodman. Lui, je le connais déjà un peu plus... et vous aussi, forcément ! Mais siiiiiiiii, souvenez-vous, Dan Cooner, le mari de Roseanne [dans la série du même nom], c'était lui ! Autre « chef d'œuvre du 7ème art » [je suis ironique là], la famille Pierrafeu, dans lequel il jouait Fred Pierrafeu. John Goodman est habitué à camper des rôles de gros gentil... pas dans The Big Lebowski [sans vraiment aller jusqu'à dire qu'il est méchant non plus... un peu con plutôt] !
Le troisième larron de la bande, Donny, qui est un peu le faire valoir des deux autres est campé par Steve Buscemi, qui lui est habitué aux seconds rôles, on le voit partout... mais pas dans n'importe quoi par contre ! Il a été à l'affiche de, entre autre, New York stories [de Scorsese], the king of New York [d'Abel Ferara], reservoir dogs [de Tarentino], Desperado [du clone de tarentino, Rodriguez... j'adore ce film !], il a égalment « joué » dans pas mal de série [Les Simpson, entre autre], prête régulièrement sa voix aux films d'animation [comme monstres et compagnie et, plus récemment, Igor] et est d'ores et déjà annoncé à l'affiche d'au moins 8 films en 2009 ! Bref, il ne chôme pas le Steve !!!
Le scénar :
Jeff Lebowski, plus couramment appelé « le Duc » [mais ça c'est dans la version française, en V.O. c'est « the Dude », soit le paumé, le tocard, et autres délicatesses dans le genre] est un branleur ! Il ne bosse pas [et de toutes façons ne fait rien pour] et sa principale occupation, à part boire de la bière ou des "russes blancs" [cocktail à base de vodka, crème de café et lait, faut que j'essaye ça] et fumer des pétards, est de passer son temps au bowling avec ses potes Walter et Donny. Il a un look qui lui est « propre » [entre guillemets, parce qu'en fait il a plutôt l'air crade qu'autre chose] mais qui lui va super bien je trouve !
Un soir, en rentrant chez lui, il se fait passer à tabac par deux loubards venus lui réclamer les tunes que sa femme doit à un truand local. Il y a erreur sur la personne, le Duc n'est pas marié. C'est à un millionnaire qui porte le même nom que lui à qui en voulaient les deux loubards. Mais avant de se rendre compte de leur erreur, un des deux hommes de main « souille » le tapis que le duc a dans son entrée... c'est ce tapis qui sera responsable des problèmes qu'il va ensuite rencontrer !
Le lendemain, le Duc raconte sa mésaventure à Walter. Ce dernier, ancien du Viêt-Nam, préconise la manière forte pour arranger les choses et conseille au Duc d'aller voir « l'autre » Jeff Lebowski pour lui demander réparation. Le Duc y va et... lui vole un tapis !
Le jour suivant, Lebowski [pas le Duc hein, le millionnaire] appelle le duc à la rescousse : sa femme s'est fait enlever il a besoin de quelqu'un, de préférence un looser, pour déposer la rançon aux ravisseurs, un boulot payé 20 000$. Mais Walter s'en mêle, il préfère le million de la rançon aux 20 000$ et va entrainer, malgré lui, le Duc dans la galère...
Bon, comme ça, j'avoue, ça n'a pas l'air terrible, genre grosse comédie lourdingue made in U.S. [pléonasme], mais c'est beaucoup mieux qu'il n'y parait... à part la bande son, je ne la trouve vraiment pas à la hauteur d'un tel film ! Quoique, les Gypsy king qui chantent « Hotel California » lors d'une scène dans le bowling, c'est mythique ça !!!
Mais les images sont franchement sympas, voire même assez décalées quand le Duc est sous acide ou qu'il se prend une grosse droite dans la tronche !
Je ne suis pas très bon public généralement, mais en regardant ce film, j'ai éclaté de rire un certain nombre de fois !!! Mon seul regret, l'avoir maté sur petit écran, au ciné ça doit être TER-RI-BLE ! Donc sachez, fidèles lecteurs de la région parisienne, que ce film est encore projeté au Champo, à l'espace Jacques Tati, dans le 5ème arrondissement, et qu'il serait franchement dommage de passer à côté de ça !
Alors si vous voyez cette image sur un dvd, une cassette, une affiche de ciné [mais pas sur un site de téléchargement hein, c'est mal], FONCEZ !
Et pour vous mettre l'eau à la bouche, quelques scènes du film :
[Et comme je suis un mec sympa et que je sais que les parenthèses peuvent troubler certaines personnes, je les ai remplacées par des crochets ; ça va mieux comme ça ?!?]