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Depuis quelques temps, le TGV (le fameux !) hante les esprits vitryolés (et les blogs également). Y’a pas, faut moi aussi que je donne mon avis : j’en ai pas !
« C’est un peu court, jeune homme » me rostanderez-vous, « c’est comme ça » vous ritamitsukerai-je alors.
Si je n’ai effectivement pas d’avis précis à ce sujet, il y a une bonne raison : je n’ai jamais pris le TGV… Enfin si, trois fois : la première, quand j’étais môme, en photo ; la seconde, dans la gueule (fa f’est fait, mais fa fait mal quand même) ; la troisième, en grippe, suite à tout ce battage autours d’un truc qui, en définitive, n’est qu’un train merde ! J’ai horreur du train, comme j’ai horreur de tous les transports en commun (à cause du « en commun » entre autre). Pour être plus clair encore, j’ai autant en aversion le train que Polnareff ou Halliday ont les rails en affection, c’est tout dire !
Prendre le train, pour moi, c’est pire que participer à Koh Lanta ou écouter le dernier (à tous les sens du terme) album de Grégory Lemarchal.
Avant même le départ, il y a déjà des obstacles : le prix et les horaires ! Bon, le prix n’est pas un réel problème pour moi (pour les éventuels nouveaux sur ce blog, je suis un nanti), mais vous autres, petites gens, je me demande comment vous faites… Par contre, au niveau des horaires, je trouve la sneufeu limite hypocrite. Imaginez que vous ayez un train à prendre à 7h00. Manque de bol, vous loupez le réveil (une de mes spécialités…) et vous pointez sur le quai à 7h10. Ben vous êtes tricard, le train ne vous aura pas attendu ! A l’inverse par contre, en cas de retard du train (ce qui est exceptionnel, convenons en, on est en pleine science fiction là) vous poireautez pendant dix minutes, comme des cons !
Parlons encore horaire et faites à nouveau un effort d’imagination : supposons que vous ayez un rencard hyper important à Troyes à 14h00. Vous avez deux possibilités : arriver à 9h00 (et vous claquez vos tunes dans le troquet du coin pour patienter) ou à 15h00 (et vous êtes à la bourre)… Il faut également préciser, pour les novices des chemins de fer, que pour se rendre à Troyes en partant de Vitryol, il faut chopper une correspondance à…Paris !
Le pire est encore à venir : dans le train… Je ne m’attarderai pas sur le confort, on se croirait au cinéma vitryolé (salut Nels !). C’est pas le tout de confier le design à Lacroix ou je ne sais qui, encore faut-il que nos petits culs et gros dos (ou inversement) se sentent bien dans ces fauteuils (ces bancs ?) au demeurant assez moches à mon goût. Je ne parlerai pas non plus de la clim (porte ouverte à une migraine carabinée dans l’heure) ni des célèbres sandwichs SNCF qui, au dire de certains, se sont améliorés (moi, j’ai arrêté), ni même du (presque) pire, l’interdiction de fumer. Moi ce qui m’incommode le plus, c’est la promiscuité… Les conversations, les rires, les pleurs, les avis, les odeurs, les ronflements ou que sais-je encore, les pets de mes coreligionnaires ferroviaires du moment me gonflent au plus haut point. Asocial, moi ? Non, j’aime pas ces cons stéréotypés de voyageurs (à la con) !
Enfin arrivé (en retard, ça va sans dire), le pire est encore (une fois) à venir… J’avoue, pour relier une gare à l’autre, le train, c’est vachement bien pensé ! Mais après ? Ben ouais, à moins de crécher dans la gare, il faut bien se déplacer ! Donc tacos obligatoire, et encore un peu de tunes de lâché (je répète, je suis un nanti...mais humaniste : c’est surtout pour vous, populace désargentée, que je m’inquiète).
Néanmoins attention, je ne suis pas totalement négatif, le train a également des avantages (au moins ces quatre là) :
- On peut prendre le train quand on est bourré, c’est pas dangereux (sauf si on est le mec qui conduit le dit train, là, ça peut craindre ; les exemples foisonnent d’ailleurs)
- On peut soulager sa vessie en roulant (en voiture c’est pas toujours évident)
- Ça occupe les vaches
- Pour faire 400 bornes, c’est plus pratique qu’une R9
Mais il ne sera pas dit que je manque d’objectivité…ni de courage au passage (à niveau. Facile). Blogueurs, blogueuses, je me propose de vous faire découvrir le tégévé de l’intérieur ! Le principe est simple : vous financez (logique, c’est quand même moi qui prends les risques merde !) mon escapade bruxelloise et moi de mon côté je prends un max de notes et de photos et vous fait découvrir ça en direct (presque) live, j’enverrai ça dès mon arrivée dans la capitale (la bien, pas la notre). En plus, si je rencontre une charmante contrôleuse (on peut rêver) je joindrai également des photos, bande de pervers lubriques !
J’accepte les chèques, le liquide et le nature (après étude de la proposition, pas con non plus). Vous avez jusqu’au jeudi 19 juillet pour me faire parvenir votre « parrainage », pour les chèques, mettez les au nom de Sir Whynot (depuis ma dernière visite outre-manche, ma grande amie (et nantie) queen Mum m’a anobli).
« Pourquoi cette date précisément ?» excellente question à laquelle je m’empresse de répondre : et bien parce que le départ est prévu pour le 20 (le 21 au beaucoup plus tard) et pour nos voisins « outre-Ardennes » le 21 juillet correspond à notre 14 juillet, bref une FIESTA DE TOUS LES DIABLES !!! (et n'oublions pas que la Belgique est quand même l'un des plus beaux pays du monde...d'ici à ce que je demande la double nationnalité, il n'y a qu'un pas)
Bref, à vot’ bon cœur m’sieurs dames…
Bon, pour Edika, désolé, pas eut le temps
Promis, ce sera pour demain (ou cette nuit)
Du coup un dernier coup de Jul
Issu du « Da Vinci digicode »
Paru aux éditions « Danger public »
En mars 2006
