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Décidément, y’a pas : quand l’inspiration vient à me manquer (ce qui est assez rare, convenez-en), je vais la chercher chez mes collègues bloggueurs ! Comme Lili (qu’au passage je salue) a sa Nadou et comme Grignette (que je salue… et encore plus que ça même) a sa Chouchoune, moi j’ai mon Vinche ! Laissez-moi vous présenter ce sombre individu, plus connu sous le sobriquet de : « grand corps moisi »…
Par quoi commencer ? Ben par le commencement, suis-je donc con parfois (et ceux qui émettront une opinion positive à cette exclamation ô combien saugrenue et fantaisiste sont priés d’aller se faire f*****) !
Au commencement il n’y avait rien. Puis, le premier jour, Dieu (qui était en RTT et n’avait sans doute rien d’autre à foutre ce jour là, branleur va) créa la Terre. A l’aube du deuxième jour, un mardi vers 5h45 si mes souvenirs sont exacts, Dieu créa… Bon, en fait je vais avancer un peu dans le temps sinon ça risque d’être « un peu » long (comme d’hab’) et chiant (no comment please)… Avançons donc jusqu’en septembre de l’an de grâce 1987, je ne me rappelle plus le jour exact, mais il devait être aux environs de 12h30/13h, puisque c’était juste à la sortie de la cantine.
Car c’est en 5ème, au Pensionnat de l’Immaculé Conception, que j’ai rencontré l’animal en question. Ben ouais, plus de 20 ans que je côtoie ce triste sire ! Quant à ma présence au P.I.C., elle s’explique par les « très bons » résultats que j’avais eu lors de mes deux précédentes années dans un collège public, « en récompense » de tout ce dur labeur, mes parents m’ont mis dans cette cage cet établissement…et vous n’êtes pas sans savoir, fidèles lecteurs à quel point j’adôôôôôôre tout ce qui touche de près ou de loin à la religion… Faudra que je fasse un papier là-dessus un de ces quatre (ça va tacler sévère là...et au niveau du cou !!!)
Bref. La première fois que nous nous vîmes (je trouve que ça fait hyper classe un p’tit passé simple de temps en temps), ce fut tout de suite le grand amour… je déconne, c’est clair ! La première fois que j’ai croisé la route de ce sale con mec, j’ai plutôt eu envie de l’attraper pour lui taper dessus (ce qui s’avéra impossible puisque, déjà à l’époque, il courait plus vite que moi). « Mais pourquoi un tel déchaînement de violence ? », me demanderez-vous, excellente question, moi qui suis de nature plutôt placide…
Chose exceptionnelle, vus « le sérieux et la classe » de l’établissement que nous fréquentions à l’époque (et ce malgré les tarifs prohibitifs pratiqués par ces voleurs), nous avions eu des « bâtons glacés » (je n’ai pas le droit de dire « mister Freeze » pour d’évidentes raison de publicité pirate) en guise de dessert, et avions même eu l’autorisation d’aller les déguster dehors, sous un soleil de platine (le plomb, c’est rien que pour les pauvres).
Tu sais, je n’ai jamais été aussi heureux que ce midi là. Nous marchions dans la cours, un peu comme une cours de récré, c’était l’automne, un automne où il faisait beau. Une saison qui n’existe qu’en Champagne Ardennes. Ici, on l’appelle l’été vitryolé, mais c’était simplement le notre. Avec ton survèt Adidas (Terminator), tu ressemblais à… ben… à rien ! Et je me souviens très bien de ce que je t’ai dit ce midi là, il y a 20 ans, il y a un siècle, il y a une éternité : GROS CON !!! On ira, où tu voudras quand tu voudras et on… Oups pardon, je m’égare pour ne pas changer !
Alors que m’apprêtais à engloutir le premier mister Freeze de ma vie (tant pis pour la pub), v’là t’y pas que le Vinche, qui s’était approché subrepticement afin de tromper ma vigilance légendaire, s’est soudainement emparé de mon dessert et s’est empressé de passer un large coup d’une langue bien baveuse dessus pour s’assurer que je n’essaierai pas de lui reprendre mon bien. Je ne suis pourtant pas narreux, mais de la bave de Vinche, ça doit être pire que radioactif ça !!!
(nareux : désolé pour les éventuels non-comprenant, mais par « chez nous », tout le monde sait ce que narreux signifie ! Mais par contre il n’y a pas d’équivalent (ou alors je n’en connais pas) dans le dictionnaire, donc amis champenois, essayez d’expliquer ce terme dans vos commentaires, moi j’y renonce !)
Bref, le premier d’une longue longue longue série de coups de pute, d’où le surnom qui fut très longtemps (et très justement mérité) le sien : Pupute, votre serviteur étant loin d’être le seul à bénéficier des nombreuses bassesses de ce fumier gars !
Je ne dresserai pas ici la liste complète des coups de pute que ce salaud m’a fait subir, ni même la liste exhaustive de CELUI que je lui ai fait (un seul gros coup en fait, faudra quand même que j’en parle de celui là, quand l’époque des barbecues sera revenue, un coup dont je ne suis pas peu fier), ça prendrait en longueur l’équivalent de tout ce que j’ai pu écrire jusqu’ici sur ce blog mis bout à bout !
Et pour la petite histoire, à ce jour, je n’ai jamais encore jamais goûté à un mister Freeze, j’ai toujours eu peur que quelqu’un surgisse derrière moi pour me le braquer ; marqué à vie le Whynot !!!
Je ne sais plus exactement comment s’est conclu ce qu’il convient d’appeler « l’affaire Freeze », mais ce que je sais, c’est que depuis ce jour, nos routes ne se sont jamais séparées. J’ai grandi avec lui. Il a été là à chaque événement marquant de ma vie, m’a toujours apporté son soutien, ses conseils ou sa folie. J’ai partagé avec lui les pires tristesses comme les plus gros fous rires.
Bref, cette moisissure sur pattes est comme un frère pour moi… mais en beaucoup mieux ! Du coup, je voulais lui faire un pur cadeau à la fin de ce papier : une zik qu'il aime tout particulièrement (avec une pure intro au synthé, mais ne connaissant ni le titre ni l'interprête, au bout de dix jours de recherche, je n'ai toujours pas la moindre piste...) Pas grave, j'ai un autre cadeau pour lui (et pour vous), la photo de l'animal et de moi même par la même occase ! Essayez de reconnaître les deux beaux gosses (m'enfin... surtout moi hein, le bogosse) !
Indice : moi je suis à la droite de Yo le tasmanien, Vinche est entre ses deux meilleurs pote, Thomas P. & Hervé B. (gniark gniark gniark, "private joke")
Dernière minute ma couille !!! Grâce à Patur (mais malgré son aide), j'ai trouvé la fameuse zik ! Sache qu'il s'agit d'un titre de Timmy Thomas sorti en 1972 et le titre c'est "why can't we live together". Alors, heureux ?!?
(version longue et originale, mais maintenant que tu as les renseignements, libre à toi de chercher une autre version ! Mais personnellement, c'est celle ci que je préfère quand même !!!)
