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23 janvier 2010
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08:00
Alors à la vôtre ! Naaaaaaan, j'déconne (quoique...) ! Fins latinistes que vous êtes certainement, vous aurez forcément traduit ce titre de l'exacte façon suivante : nunc est bibendum. BI-BEN-DUM !!! Je suis sûr que ça vous évoque quelque chose ça, bibendum... Mais siiiiiiiiii, le gros bonhomme blanc qui aborde tout le temps un sourire stupide et qui a l'air d'un sombre idiot, bien qu'il ait fait la fortune de ses patrons !!! Non, ce n'est pas Guy Carlier...
Et oui, je fais allusion au Bibendum de la marque Michelin ! Souvenez-vous, hier je vous ai dit en exclu (même Morandini ne l'avait pas vu venir ça) que dans mon prochain papier je vous parlerais de quelque chose ayant rapport avec, je (me) cite : "Toutankhamon, les socialiiiiiiiistes, les templiers, Tecumseh ou encore Sarkozy" ! Vous l'aurez compris, je faisais allusion à la malediction...
Effectivement, j'ai entendu parler de Michelin la semaine dernière à la radio et, documentation prise, le destin de cette famille est réellement incroyable, et je pèse mes mots (3, 267kg environ) ! Loin de moi l'idée de vous faire un cours d'histoire (chiant, qui plus est), mais juste un rapide petit topo...
Nous sommes en 1889, le 28 mai plus précisément, les frangins André et Edouard Michelin montent leur boite à Clermont-Ferrand (d'ailleurs elle n'a pas bougé de place depuis), une usine de patins de frein pour vélo (et après on va dire qu'il n'y a pas de sot métier...). Ou plus exactement, ils reprennent la boite fondée par leur grand-père, ce qui n'a pas vraiment d'importance pour le sujet qui nous intéresse !
En 1891, ils dépannent un touriste anglais de passage dans le coin (et franchement, faire du tourisme dans ce coin là, faut vraiment être anglais) dont le pneu de son vélo était crevé. Un pneu breveté 4 ans plus tôt par un certain John Boyd... Dunlop !!! Et voilou, il n'en fallait pas plus pour que les frangins Michelins se lancent dans le pneu de vélo avec un certain succès d'ailleurs !
En 1898, coup de pub du siècle : Marius Rossillon (plus connu sous le pseudo de O'Galop) crée le célèbre Bibendum ! Personnage dont la devise est "Nunc est bibendum", qui sera traduit par "Michelin boit l'obstacle". La vache, ils sont forts ces publicistes quand même !
1900 : naissance du célèbre "guide rouge" (non, pas Mao), vantant les meilleurs tables de France.
1910 : création des plaques Michelin (où est marqué le nom du village, le n° de la route et tout et tout).
1926 : naissance du célèbre "guide vert" (non, pas... heu... non, y'a pas de vanne là), le guide régionnal touristique.
1930 : mise au point de la "Micheline", autorail léger.
Et là vous me direz "la vache, y'a pire comme malédiction" et vous n'auriez pas tort de le signaler ! La fratrie Michelin a de l'or dans les mains : tout ce qu'ils touchent se transforme en or !!! Mais c'est un peu plus tard où ça va commencer à sérieusement merder...
La scoumoune commence avec Marcel Michelin, le fils d'André. Il est mort en déportation, à Buchenwald... en 1945 ! A quelques semaines à peine de la Libération, pas d'bol quoi ! Mais au moins, il a eu des enfants, Jean-Luc, Daniel et Jean-Pierre. Ils ont hérité de la "chance" de leur père...
En effet, Jean-Luc se tue au volant de sa bagnole (l'histoire ne dit pas si elle était montée en Michelin) avec ses deux enfants... Marcel quant à lui ne verra pas non plus la fin de la guerre, il est tué en 1943 lors du débarquement en Corse... Daniel a eu "plus de chance", il a "juste" écrasé sa fille de deux ans en manoeuvrant avec sa voiture...
Du côté de la descendance d'Edouard, ce n'est guère mieux...
Son fils Pierre se tue en 1937 dans un accident de voiture (pour ne pas changer) tandis que Etienne son second fils succombe à un accident d'avion (pour changer) en 1932. Le petit fils d'Etienne, prénommé Edouard en mémoire de son grand-père (ce qui ne lui a pas porté bonheur pour autant), meurt noyé suite à un naufrage il y a un peu plus de trois ans de ça.
Et ce n'est pas fini ! Marcel Michelin (pour ceux qui ont une mémoire de poisson rouge anémié, c'est celui qui est mort en déportation) a eu un autre fils : Patrice. Celui-ci a épousé sa femme (logique) qu'il a tué "par accident" lors d'un accident de chasse.
Et la malédiction vient de se rappeler au bon souvenir de la famille par le biais de Jean-Philippe Rouchon ! Celui-ci apporte les preuves que non seulement l'accident de chasse n'en n'était pas un mais en plus qu'il semblerait que Patrice Michelin était un chaud lapin... puisqu'il serait son fils caché ! Un fils caché qui peut prétendre à de sévères parts des six milliards d'euros de capital de la petite boite fondée il y a plus de 120 ans par ses soit-disants arrière-grand-pères...
Bref, quand on n'a pas de bol, on n'a pas de bol !!! (la vache, ça c'est de la conclusion qui tue) ! Je ne sais pas si ça peut rassurer la famille Michelin (en fait, c'est mal dit, je le sais, la réponse est NON) mais ils ne sont pas les seuls à avoir la poisse ! La preuve (sur une chouette zik de Will I Am) :
Et oui, je fais allusion au Bibendum de la marque Michelin ! Souvenez-vous, hier je vous ai dit en exclu (même Morandini ne l'avait pas vu venir ça) que dans mon prochain papier je vous parlerais de quelque chose ayant rapport avec, je (me) cite : "Toutankhamon, les socialiiiiiiiistes, les templiers, Tecumseh ou encore Sarkozy" ! Vous l'aurez compris, je faisais allusion à la malediction...
Effectivement, j'ai entendu parler de Michelin la semaine dernière à la radio et, documentation prise, le destin de cette famille est réellement incroyable, et je pèse mes mots (3, 267kg environ) ! Loin de moi l'idée de vous faire un cours d'histoire (chiant, qui plus est), mais juste un rapide petit topo...
Nous sommes en 1889, le 28 mai plus précisément, les frangins André et Edouard Michelin montent leur boite à Clermont-Ferrand (d'ailleurs elle n'a pas bougé de place depuis), une usine de patins de frein pour vélo (et après on va dire qu'il n'y a pas de sot métier...). Ou plus exactement, ils reprennent la boite fondée par leur grand-père, ce qui n'a pas vraiment d'importance pour le sujet qui nous intéresse !
En 1891, ils dépannent un touriste anglais de passage dans le coin (et franchement, faire du tourisme dans ce coin là, faut vraiment être anglais) dont le pneu de son vélo était crevé. Un pneu breveté 4 ans plus tôt par un certain John Boyd... Dunlop !!! Et voilou, il n'en fallait pas plus pour que les frangins Michelins se lancent dans le pneu de vélo avec un certain succès d'ailleurs !
En 1898, coup de pub du siècle : Marius Rossillon (plus connu sous le pseudo de O'Galop) crée le célèbre Bibendum ! Personnage dont la devise est "Nunc est bibendum", qui sera traduit par "Michelin boit l'obstacle". La vache, ils sont forts ces publicistes quand même !
1900 : naissance du célèbre "guide rouge" (non, pas Mao), vantant les meilleurs tables de France.
1910 : création des plaques Michelin (où est marqué le nom du village, le n° de la route et tout et tout).
1926 : naissance du célèbre "guide vert" (non, pas... heu... non, y'a pas de vanne là), le guide régionnal touristique.
1930 : mise au point de la "Micheline", autorail léger.
Et là vous me direz "la vache, y'a pire comme malédiction" et vous n'auriez pas tort de le signaler ! La fratrie Michelin a de l'or dans les mains : tout ce qu'ils touchent se transforme en or !!! Mais c'est un peu plus tard où ça va commencer à sérieusement merder...
La scoumoune commence avec Marcel Michelin, le fils d'André. Il est mort en déportation, à Buchenwald... en 1945 ! A quelques semaines à peine de la Libération, pas d'bol quoi ! Mais au moins, il a eu des enfants, Jean-Luc, Daniel et Jean-Pierre. Ils ont hérité de la "chance" de leur père...
En effet, Jean-Luc se tue au volant de sa bagnole (l'histoire ne dit pas si elle était montée en Michelin) avec ses deux enfants... Marcel quant à lui ne verra pas non plus la fin de la guerre, il est tué en 1943 lors du débarquement en Corse... Daniel a eu "plus de chance", il a "juste" écrasé sa fille de deux ans en manoeuvrant avec sa voiture...
Du côté de la descendance d'Edouard, ce n'est guère mieux...
Son fils Pierre se tue en 1937 dans un accident de voiture (pour ne pas changer) tandis que Etienne son second fils succombe à un accident d'avion (pour changer) en 1932. Le petit fils d'Etienne, prénommé Edouard en mémoire de son grand-père (ce qui ne lui a pas porté bonheur pour autant), meurt noyé suite à un naufrage il y a un peu plus de trois ans de ça.
Et ce n'est pas fini ! Marcel Michelin (pour ceux qui ont une mémoire de poisson rouge anémié, c'est celui qui est mort en déportation) a eu un autre fils : Patrice. Celui-ci a épousé sa femme (logique) qu'il a tué "par accident" lors d'un accident de chasse.
Et la malédiction vient de se rappeler au bon souvenir de la famille par le biais de Jean-Philippe Rouchon ! Celui-ci apporte les preuves que non seulement l'accident de chasse n'en n'était pas un mais en plus qu'il semblerait que Patrice Michelin était un chaud lapin... puisqu'il serait son fils caché ! Un fils caché qui peut prétendre à de sévères parts des six milliards d'euros de capital de la petite boite fondée il y a plus de 120 ans par ses soit-disants arrière-grand-pères...
Bref, quand on n'a pas de bol, on n'a pas de bol !!! (la vache, ça c'est de la conclusion qui tue) ! Je ne sais pas si ça peut rassurer la famille Michelin (en fait, c'est mal dit, je le sais, la réponse est NON) mais ils ne sont pas les seuls à avoir la poisse ! La preuve (sur une chouette zik de Will I Am) :
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