Caricature de sieur Maëster avec son aimable autorisation
!
"On
Peut rire de tout, mais pas avec tout le
monde"
Et
pourtant...
C'est Tout Moi
:
Et pourtant...
:
Tu es beau, intelligent, riche et sévèrement membré ? Comme moi ! Tu es donc ici chez toi, fidèle lecteur !
Tu es blonde à forte poitrine (ou même brune à petite poitrine), bienvenue aussi, fidèle lectrice !
Salut dominical, fidèles lecteurs ! Aujourd'hui, j'aurais du mettre en ligne une nouvelle recette d'onc' Whynot (je vais vraiment finir par la créer cette catégorie), mais seulement, je suis un peu trop à la bourre (qui a dit "comme d'hab" ?) pour ça... et ce dès le réveil, je fais de plus en plus fort ! Pas de souci, les photos sont prises, je mets ça de côté et vous en ferai profiter d'ici peu !
Du coup, je vous mets juste une petite zik*, qui n'est pas vraiment adaptée à la météo de ce matin (il drache de folie), mais bon, tant pis, le principal étant que moi je l'aime bien cette zik ! Les bagages sont prêts (p'tain, j'ai rarement été aussi chargé je crois, j'vous raconte même pas comment je vais galérer dans le métro... si je le prends), moi je devrais l'être après la douche et ce papier d'ici deux minutes à peine ! Départ à l'instant même (j'ai programmé ce papier pour 9h22)... arrivée à Vitryol à 15h18 ! En cas de comité de bienvenue, rappelez-vous que je ne bois que de la bière (ou éventuellement une p'tite zub glacée, enfin, j'dis ça, j'dis rien hein...) !
* Enfin, pas sûr que ce soit mon seul papier de la journée, j'ai un peu plus de trois plombes de TGV qui m'attendent, j'aurais largement le temps d'écrire un p'tit truc (signé H@ns je pense) ! Et comme je dois avoir environ 1h30 de changement et qu'il y a le Wifi dans tout Mac Do qui se respecte, allez savoir... en même temps, quand je vais me pointer avec ma tonne de bagages, j'espère qu'ils me laisseront entrer ces cons là !
Oh et puis merde, c'est dimanche aujourd'hui, c'est jour de repos ; et quoi de mieux pour se reposer qu'une p'tite zik d'ambiance ? Ben du coup je vous en mets une ch'tite deuxième pour la forme ! Whynot, le plus grand fan des Doors de tous les temps !!!
En fait, je suis en train de mater un truc à la tv (oui, je sais, ça devient une habitude en ce moment, la honte) où il y a plein de vidéos assez sympas ! Du coup, je vous les livre en direct... moi qui ne comptais pas faire de papier, c'est mort ! Mais je ne vais pas vous priver de ça quand même !
On commence avec une pub magnifique, et je pèse mes mots (d'ailleurs, y'en a un p'tit peu plus, je vous l'l'aisse ?) qui justifie d'ailleurs le titre.
Là, c'est moi et mes potes, quand on vide quelques canettes ! Mais comme nous sommes tous écolos, on jette les "cadavres" à la poubelle :
Bon, d'accord, ce ne sont pas mes potes et il s'agit d'une boisson que je ne peux pas boire (j'ai l'estomac fragile moi aussi), mais avouez qu'ils sont balèzes ces p'tits jeunes !
Bon, ben c'est tout pour aujourd'hui... et pour je ne sais pas pour combien de temps d'aileurs ! Demain, retour au Whynot-Castle (définitivement putain de bordel de merde) où je n'ai pas (encore) de connexion internet, je ne sais donc pas quand je pourrais à nouveau vous donner des nouvelles... ni avoir Jocelyne sur msn, ce qui est encore pire en fait...
Bon, il est pas mal ce titre (un peu con, mais bon, tant pis), le souci c'est que mes plus jeunes lecteurs ne connaissent certainement pas môssieur Yves Mourousi... mais comme je préfère parler de moi plutôt que de lui, que mes plus jeunes lecteurs (que j'aime hein, là n'est pas la question) se démerdent ! Bref, parlons peu, parlons bien, parlons de moi : mode "36-15 my life" enclenché !
Tout d'abord, je dois revenir sur le titre (une dernière fois, promis), au départ ce devait être "je suis bien, tout va bien, je suis gai, tout me plait, je ne vois pas pourquoi, pourquoi ça n'irait pas". 105 caractères, O.B. n'a pas voulu. Dommage, ça collait pas mal avec le thème central de ce papier (qui s'annonce déjà long, je le sens). En plus, et là ça va vous surprendre, c'est tiré d'un sketch de Dany Boon (ça y est, vous êtes surpris là ?) ! Et quand on sait à quel point je porte cet individu dans mon haut de coeur, avouez que c'est étonnant (bon alors, c'est bon, vous êtes étonnés maintenant oui ou merde ?)... Mais alors, "quand on sait le peu d'estime que tu lui portes, pourquoi ce regain", me demanderez-vous, tout en prennant soin au passage de citer Jean Giono, cultivés lecteurs que vous êtes ! Excellente question mes loulous (grands fous va), je n'aurais pas fait mieux... ou alors si, mais pas beaucoup plus.
Bref, dimanche soir j'ai regardé la tv, ce que je fais relativement souvent, à part que ce jour là, en plus, je l'avais allumée (oui, oui, vous avez bien lu, avouez que vous allez de surprise en surprise dans ce papier du jour, fidèles lecteurs). Je suis tombé sur "Joyeux Noel" un film de je ne sais plus qui, au hasard je dirais Christophe Carion, mais je ne suis pas sûr (ça, c'est juste pour faire genre et me la péter, je viens d'aller vérifier sur Allociné en vrai) avec notamment Guillaume Canet (qui est fabuleux dans tous ses films) et Dany Boon (qui est... ch'ti, c'est bon, on va finir par le savoir). Bien que ce dernier abordat comme à son habitude l'accent du vendeur de poisson du marché de Maubeuges ou, au choix, de l'hotesse d'accueil de l'office de tourisme de Tourcoing, je dois avouer qu'il a fait preuve dans ce film d'un certain jeu d'acteur non désagréable. Bon, ce n'était qu'un second (voire troisième) rôle, mais je trouve qu'il a donné une vraie émotion à son personnage. C'est dur à dire mais oui : Danny Boon est remonté dans mon estime ! En même temps, pour descendre encore plus bas, il lui aurait fallu une pelle.
Tiens, comme vous avez absolument tenu à ce que je parle ciné (si, si, ne le niez pas, pas de mauvaise foie je vous prie), je continue sur le même thème avec ce que j'ai regardé hier.
Là, je ne vais pas m'étendre : première partie de soirée passée en compagnie de Bill Murray (j'adore ce mec) et Scarlett Johansson (Dieu que cette femme est belle) avec "lost in translation" (en français, ça doit donner un truc dans le genre "perdu dans un ennui mortel). En fait, ce film, c'est le vide sidéral, ou comment mater la tv pendant presque deux plombes sans qu'il ne se passe rien du tout, du tout, du tout. (mais du tout hein) Faut dire que c'est un film de Sofia Coppola, ça explique peut-être beaucoup de choses. Attendez, je vous vois venir là, loin de moi de vouloir dire du mal de cette bonne (mais seulement dans le sens physique du terme) réalisatrice, mais bon, vous avez vu "Marie-Antoinette"...? Ben voilà, je ne pense pas avoir à développer d'avantage ! Tu vois, fidèle lecteur, mon boulanger fait une brioche absolument divine... mais c'est pas forcément pour ça que les miches de sa fille me font envie, suis-je clair ?!?
Deuxième partie de soirée, je l'ai passée en matant "dans la peau de John Malkovitch". Deux "oufffff". Le premier au début du film, c'est bel et bien un "vrai" film, vu le titre j'imaginais un porno gay. Et le deuxième, je l'ai poussé à la fin du film, "oufffff, c'est enfin fini". Ben ouais, pareil, je me suis fait chier pendant deux plombes ! Au moins ce soir, je vais me régaler en matant... euh... oh putain, je sens que je vais aller louer un porno gay moi !!!
Bon, changeons de sujet, avec quelques infos en vrac :
- quand le ticket du parcmètre est périmé sur le tableau de bord, ça coûte 11€... ben maintenant je le saurais, p'tain, à 4 minutes prêt... FUMIERS !!!!! M'en fouts, c'était mon dernier ticket (j'y reviendrai après) - un ex-collègue (j'y reviendrai après) avant-hier soir en levant les yeux au ciel pour regarder un avion passer : "p'tain, les mecs, y sont quand même balèzes, tu t'rends compte, y zont même pas d'phares pour voler la nuit !" - hier, je l'ai joué cuisine conceptuelle, ou comment faire un curry d'agneau... sans curry... et sans agneau ! Ben ça s'est transformé en cumin de poulet, c'est pas dégueu non plus ! Même si ça ne vaut pas la pizza (j'y reviendrai après) - Oraaaaaange, est également remonté dans mon estime, en rebranchant la ligne de téléphone fixe gratuitement, en me faisant cadeau de trois mois de connexion gratuite, et en m'expédiant une live box également gratuite (trois fois "gratuit" dans une même phrase, si l'Armand lit ça, il nous fait un malaise là). Et le tout au manoir de Maisons-city, le Whynot-castle (j'y reviendrai après)... - dernière minute, je l'apprends à l'instant même : Sim est mort*
Ah oui, j'allais oublier un truc : je suis en arrêt maladie pour dépression jusqu'au 28 décembre, mon contrat chez A**** s'arrêtant le 24, il n'y aura plus que dans les mains où j'aurais éventuellement des ampoules (mais je ne vous dirais pas pourquoi, graveleux personnages que vous êtes**), mais plus dans le crâne. Mon toubib, la CHARMANTE Sofia, dont la longue chevelure brune et frisée se balance au gré de ses reins quand elle ondule son corps de façon lassive, tandis que quelques mèches viennent efleurer son oppulente poitrine et que de sa bouche pulpeuse elle sussure "votre carte vitale s'il vous plait, grand fou" (le "grand fou", j'suis plus trop sûr, mais le reste c'est ça)... Bref, la charmante Sofia a donc exigé que je retourne en Champagne pour me resourcer dans les meilleures conditions possibles. Bon, j'ai commencé par refuser, mais elle a insisté en venant s'asseoir sur mes genoux dans un léger bruit que j'ai d'abord cru issu d'une de mes rotules réticentes, mais non, c'était juste sa courte jupe qui venait de se déchirer et laissait appercevoir de magnifique bas que retenaient un porte-jarretelle accroché à de non moins magnifiques dessous, rouges... enfin bref, elle a insisté quoi ! Après tout, c'est elle le docteur hein, alors quand un docteur exige un truc, surtout Sofia, moi je l'écoute (surtout Sofia d'ailleurs aussi) ! Et quand elle ajoute que le mieux serait que je reste en Champagne, quel choix peuvent bien s'offrir à moi selon vous...? Re-bref, pour un depressif, je suis plutôt content ! S'ils étaient tous comme moi, les psy seraient tous en faillite ! Mais avant de remonter j'ai encore plein de chose à faire ici comme... ben... atendre que ma dernière lessive soit sèche pour faire ma valise et c'est tout ! Le billet de train est déjà dans ma poche...
P'tain, c'est con, j'avais encore envie d'écrire plein de trucs, mais après on va ENCORE râler parce que je fais trop long...
Ah oui, merde, les astérisques (et périls... en fait des fois vaut mieux pas trop en écrire, ça peut éviter les jeux de mots bien pourris, la preuve) : * non, c'est vrai, il est pas mort, mais avouez que s'il y passe ce week-end, j'aurais grillé tout le monde sur ce coup là ! de toute façon, il suffit d'être patient, et encore, pas beaucoup... ** en fait, les ampoules, c'est parce que je compte couper un peu de bois, pour la cheminée. Ben oui, un bon feu de cheminée, une tasse de Capuccino ou de thé (ou de la zub, ça passe aussi... mais pas trop), un canapé bien confortable, un live en DVD... tout ça, ça se mérite, donc : ampoules !
Ben ouais, j'ai pas trop de temps pour écrire ces derniers temps... et en aurai encore moins prochainement, j'vous raconterai (p'tain le paradoxe format XXL là). Du coup, je vous mets juste quelques vidéos pour patienter...
Les deux premières, je les ai découvertes l'année dernière sur un blog appartenant à un petit vitryolé (voire minuscule) avec un bonnet (généralement moche et d'une couleur qui pète, genre orange flashy) vissé sur son crâne (dépourvu du moindre signe capilaire).
Là c'est la crème des braqueurs :
Et là, la crème des mecs sobres :
Dans un tout autre style, une putain de zik en live que j'ai découverte chez M. (avec le point derrière le "M", il y tient) et dont je suis devenu fan à la première écoute (la zik, pas M, quoique...) !!! Je la dédicace à Jocelyne, pas parce qu'elle aime bien ce style (faudra vraiment que je fasse un papier à ce sujet un de ces quatre) mais juste parce qu'elle est exceptionnelle dans son genre (Jocelyne pas la zik, quoique...) D'ailleurs, elle aurait préféré que je vous raconte ma soirée d'hier, moi pas !!!
Bref, après qu'Ira Kaplan (le chanteur) ait fini de raconter sa vie (soit après environ 1.30min), montez le son, ouvrez bien vos mirettes et laissez-vous aller, c'est juste un pur moment ! Et pour les incrédules, je vous le confirme, c'est bel et bien une guitare que ce mec à entre les mains, si, si ! Parce que vu l'utilisation qu'il en fait, il y a de quoi en douter ! En plus j'adôôôôre la basse lancinante à souhait, le "tum tum tum" (oui, je sais, je fais très mal la basse... par contre ma coloc fait TRES bien le spermatozoïde, si, si, j'vous jure, de bon matin ça vaut le coup d'oeil, la prochaine fois j'essaye de filmer !)
Ceux qui me connaissent le savent, je suis assez "open" comme mec (pas au sens sexuel du terme, je ne suis pas certain que la précision s'avère essentielle, mais je sais ô combien vous pouvez avoir l'esprit tordu des fois). Ceux qui me connaissent un peu mieux savent que le 17 juillet est tombé un vendredi 13 en 1974 (tant la chance a tendance à me fuir, la salope), et pourtant, mâtin, j'ai eu deux beaux coups de bol ! Ceux qui me connaissent plus encore, savent qu'il y a un sujet que je n'évoque que très rarement... Et si je faisais une exception...?
S'il y a bien une chose que je n'aime pas lire quand je fais mon tour de blogs, c'est les mamans qui s'extasient devant leurs enfants ; p'tain, ça me gonfle à un point inimaginable !!! Et moi "ma fille elle est comme ci", et moi "mon fils il est comme ça", "haaan, hier elle a compté jusqu'à vingt ! Nan mais tu rends compte ? Elle a même pas 10 ans !" Et la dernière chose à faire dans ces cas là c'est de se mettre en travers de l'extase maternelle, ou alors à vos risques et périls !
Ben vous savez quoi ? C'est à mon tour de gaver mes fidèles lecteurs, à mon tour de m'extasier devant mes deux petits anges ! J'ai tendance à me targuer d'une certaine objectivité et je n'en cache d'ailleurs pas une certaine fierté ! Bon attention, ce n'est pas toujours évident, bien au contraire, il y a LE domaine où j'ai parfois du mal à me contrôler... mais ce n'est pas le sujet du jour.
Soyons simple et concis : WN junior et mini WN sont juste formidables ! Voilà, c'est assez court comme ça je pense. En une petite dizaine de jours "en haut", j'ai tout de même eu la chance de passer deux ou trois heures avec eux, un régal !
Même si, et là encore je tente d'être objectif, leur mère leur inculque une éducation qui est "un peu" différente de celle que j'aurais tendance à prôner, ils n'en sont pas moins adorables. Je sais que je peux les emmener partout, à n'importe quelle occasion, je n'aurais jamais à rougir de leur comportement, ils sont calmes, respectueux, sages, polis, bref, sortables (sauf chez leur grand-parents, mais ça c'est normal hein) ! Et pourtant, mâtin, je ne les sors que très rarement... Quand je les ai, je l'ai garde pour moi. Même si on ne fait rien de spécial (quoique c'est assez rare), rien que savoir qu'ils sont près de moi suffit à mon bonheur (expression un peu pompeuse mais combien réaliste). Rien de savoir qu'ils sont à plus de 700 bornes, suffit à mon malheur aurais-je pu ajouter...
Je les aime autant l'un que l'autre, mais j'avoue avoir plus tendance à me retrouver dans WN junior ; j'ai beaucoup plus participé à son éducation qu'avec mini WN, quand je me suis séparé de sa mère, il n'avait qu'un an. Mais qu'importe, avec l'aide d'une utopiste (dont je tairais le nom), j'ai réussi à combler ce fossé, week-end après week-end (enfin, un sur deux quoi), nous nous sommes rapprochés.
Aujourd'hui, quand je les retrouve, c'est pour moi une véritable fête ! Je vais les chercher à l'école, ils me sautent au cou, me prennent dans leurs petits bras, me font des calins en me répétant "oh mon papa"... Un papa c'est l'homme le plus fort du monde, un papa ça ne pleure jamais, je ravale donc cette boule qui me déchire la gorge et ne la laisse sortir que plus tard, 10 minutes plus tard, quand après les avoir déposés chez leur mère, je les quitte à nouveau pour... pour je ne sais jamais trop combien de temps. C'est un peu une des raisons pour lesquelles je n'aime pas les dimanches, c'est à la fin de cette journée que je les ramène chez leur mère quand j'ai la chance de pouvoir les avoir un week-end...
Physiquement, ils se ressemblent (et il parait que je ne peux pas les renier, les pôvres me ressemblent trop pour ça, enfin quand j'étais petit quoi), mentalement c'est le jour et la nuit ! Ils sont aussi éveillés l'un que l'autre, aussi calins aussi. Mais autant WN junior est timide et réfléchi, autant son frère est extraverti et fonceur ! Je pourrais en parler des heures... ou pas. Comme je l'ai dit, c'est un sujet que je n'aime pas trop aborder, mais là, ils me manquent vraiment de trop, considerez ceci comme étant un mini 36-15 my life...
Je pourrais vous raconter mille et une choses qui m'ont réellement scotché chez mes petits (mais d'une part c'est hyper perso, et de l'autre je pense que vous n'y croiriez même pas). Je pourrais vous dire à quel point ils ont l'intelligence de l'esprit et du coeur (mais ne le ferais pas pour la même raison). Je pourrais développer un peu plus, mais ça serait encore insuffisant pour vous faire comprendre le manque que je peux ressentir. De retour dans le sud et la vie merdveilleuse (non, non, pas de faute de frappe) qui l'accompagne, l'absence et la distance se font plus présents encore. Ils sont ma fierté, ils sont tout ce que j'ai, ils sont... loin.
Pour l'anecdote la petite histoire, lors de ma semaine "en haut", j'ai retrouvé un CD* dans la salle de bain, un des derniers trucs que j'ai écouté avec une Utopiste, dont je tairais le nom évidemment (ben ouais, ça fait plus d'un an et demi que cet album était "rangé" dans un tiroir, je vais avoir du mal à vous faire croire que je suis un maniaque du ménage après ce coup là). Il s'agit du magnifique album du non moins magnifique Serge Gainsbourg "Aux armes et caetera", un album entièrement reggae. C'est sur cet album que j'avais découvert la VO d'un titre repris (magnifiquement) par Pierpoljak : Brigade des stups. Pourquoi je vous parle de ça ? Et bien simplement parce que c'était la berceuse que je chantais à mon fils aîné quand il était bébé. Il riait aux éclats avant de s'endormir dans un sourire. Le refrain ça donnait "à la brigade des bébés, y'avait tout plein d'bébés, on en a choisi un, on l'a appelé Tinou". La rime, ça l'fait pas, mais c'est normal. Les paroles non plus, mais rien à carrer, elle plaisaient à mon petit. C'est marrant comment avec une mémoire de poisson rouge atteint d'alzheimer j'arrive pourtant à me souvenir de ces quatre phrases sept ans plus tard... Extrait (désolé pour le clip pourri) :
* j'ai également retrouvé un viel album de Deep Purple, mais y'a rien à voir avec le sujet du jour.
C'est dingue le nombre de trucs que j'ai à vous raconter ! Nan mais j'vous jure hein, des trucs passionnants et tout et tout mais là, ben... ça vient pas ! Non, non, sans dec, deux plombes que je bloque sur une page désespéremment blanche et rien ne sort.
J'ai commencé un truc sur mon week-end ardennais, mais j'ai manqué d'inspiration à un moment. Juste après l'intro en fait. J'ai laissé tomber et ai poursuivi avec un petit résumé de mon passage au tribunal mardi dernier mais ça n'allait pas. En effet, un homme de mon rang ne peut décemment pas évoquer dans un papier cette putain de saloperie de merde d'avocate de mes couilles de mon ex-femme (qui, d'ailleurs, a le même profil) sans vous choquer, fidèles lecteurs. Après j'ai pensé aborder un sujet que je n'aborde que TRES TRES rarement (ici ou ailleurs). Ben tellement que je l'aborde jamais, je ne sais même pas comment m'y prendre... J'ai écrit quelques dizaines de lignes et abandonné. J'ai pensé faire un papier plus ou moins drôle, genre 36-15 my life (ne mentez pas, je sais que vous aimez ça) sur mon retour dans mes pénates, mais là c'est encore plus simple : pas envie ! (c'est con hein ?) J'ai également un papier sur le feu concernant un putain de morceau d'un de mes groupes fétiches, un titre que j'ai redécouvert de belle façon il y a peu, mais là les mots me manquent... J'ai pensé faire un truc sur le concert de mister A ce samedi, mais là les superlatifs me manquent ! Ou alors, histoire de rester dans le bon goût, je peux vous raconter l'excellente blague que m'a racontée Vertigo hier ? C'est parti : qu'est-ce qui est pire qu'un bébé dans une poubelle ? C'est... non, je peux pas !!! J'vous laisse deviner...
Bref, trop d'idées de sujet tue l'idée de sujet ! Du coup, je n'écris rien aujourd'hui, on verra demain, ou mardi, ou après, on n'est pas au pièces non plus, merde !!!
Fidèles lecteurs et néanmoins gastronomes (que ce soit en culotte courte ou en string ou même en tanga noire transparent dont le petit flot rouge sur l'élastique supérieur dépasserait d'un pantalon dont la taille honteusement basse serait une invitation à la courbure de ces reins qui... excusez-moi, je m'égare), devant l'hystérie collective provoquée par mon dernier papier (qui était par ailleurs aussi le premier) traitant de bonne chère, j'ai décidé de réitérer, et de vous livrer la recette d'une autre de mes spécialités culinaires...
Bon, vous notez : - temps de préparation : que dalle ou presque. - temps de cuisson : ça dépend, mais pas trop... ni trop peu d'ailleurs. - temps de ce week-end : apparemment, il va pleuvoir. - budget : pas beaucoup, mais faut faire gaffe de pas se faire niquer non plus. - ingrédient : une pizza et du fromage à raclette !!!
Voici donc le secret de ma plus célèbre recette de cuisine : la pizza/raclette !!!!!
1. achetez une pizza (ou alors faites la, mais là c'est tout de suite un peu plus long... et chiant aussi) Bon, en tant que spécialiste ès pizza/raclette, je ne saurais que trop vous déconseiller les pizzas surgelées, même les marques réputées, c'est quand même de la merde ! Sur ce coup là, j'ai opté pour celle-ci :
"Bords gratinés, fourrée au fromage", c'est le genre d'argument qui fait pencher la balance !
2. La sortir de son emballage ! Je sais, ça a l'air con comme ça, mais mes plus fidèles (et surtout anciens) lecteurs n'ont sûrement pas oublié la fois où j'avais passé le petit sachet (en plastique) d'huile piquante au four en même temps que la pizza... ben moi j'ai pas oublié en tout cas !
Bon, là c'est une jambon-fromage toute conne, mais vous pouvez ajouter dessus tout ce qu'il y a dans votre frigo, ça n'en sera que meilleur (quoique pour les yaourts, je sais pas trop en fait... faudra que j'essaye tiens !)
3. sortez L'INDISPENSABLE de votre frigo :
Bon, là c'est la marque repère, mais ça n'a pas d'importance, "qu'importe le flacon pourvu qu'on n'ait la raclette" comme dirait l'autre (ou un truc dans le genre). Le ùieux, c'est encore de le prendre à la coupe, niveau prix, y'a pas photo... mais niveau praticité non plus !
4. Disposez quelques petits morceaux de fromage sur la pizza, un ou deux suffisent amplement :
Enfin bon, même si ça suffit amplement, s'il y en a un peu plus, c'est pas bien grave... au contraire même, le but du jeu étant qu'on ne voit plus la pizza !
5. pour la cuisson, c'est un peu au feeling ! Le mieux c'est d'avoir le putain de four qui déchire sa race dans ce genre là :
Là, c'est simple, il suffit de régler sur pizza et ça fait tout tout seul (c'est super rapide en plus, comptez une Zub pour une pizza) et en plus ça sonne quand c'est prêt !
6. Au final, ça ressemble à ça :
La photo est floue, mais c'est normal, c'est l'émotion ! Quant au truc qui coule de votre bouche, c'est normal aussi, c'est juste la salive...
7. Surtout ne pas oublier l'essentiel :
La photo est floue, c'est normal, c'est... ben... c'est juste que je suis un branque avec un appareil photo et c'est tout !
8. Ne reste plus que la carcasse de la bête :
J'aime pas les olives ! Par contre, évitez de vous faire rouler (un peu comme moi quoi, enlevez l'olive AVANT de mettre le fromage à raclette ! Parce qu'une fois cuit et bien planqué sous le fromage, c'est un coup à se niquer les dents ça... si, si, j'vous assure !
Bon, voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! La prochaine fois j'essaierais de faire mieux, promis... en même temps, c'est pas trop dur hein !!! Un 36-15 my life par exemple...
Bien le bonjour à vous, bande de fidèles lecteurs ! Et oui, devinant votre (légitime) désarrois face à l'absence de nouvelle de ma part, il faut que je vous rassure (et que j'entretienne mon B.R. par la même occasion, c'est un coup à descendre en dessous des 90 (B), et ça, je ne peux décemment pas me le permettre). En même temps, je dois avouer qu'à l'instant où j'écris ces quelques lignes (samedi 29 novembre à 11h18 pour être précis), je n'ai encore aucune idée de la manière de les mettre en ligne, je n'ai plus (ou plutôt « pas encore », j'ai bien l'intention de m'en occuper le plus tôt possible) de connexion internet au manoir... Bon ben... à l'arrache, on verra bien !!!
« A l'arrache », c'est un peu de cette façon que j'ai pris mon billet de train hier... Je me suis pointé à la gare vers 9h45 pour prendre le train de 10h03 (pour arriver à 18h46, notez-le quelque part, c'est un détail sur lequel je reviendrai). Et bien aussi extraordinaire que ça puisse paraître, figurez-vous que ça ne l'a pas fait ! C'est con hein ? - bonjour madame ? je... - mademoiselle ! - c'est pas grave, ça va venir, il suffit d'être patiente et de vous arranger un peu (j'ai HORREUR qu'on me reprenne comme ça dès le matin) bref, je voudrais un billet pour Vitryol, svp, le train part dans un quart d'heure. - ...et il est complet, je suis désolée. - Et depuis quand ? J'essaye de réserver mon billet par internet depuis deux jours, je n'y suis pas arrivé (je mens bien quand je veux) - Oui, nos avons eu quelques problèmes sur nos sites cette semaine - Ben du coup, vous ne pouvez pas me dénicher un billet de derrière les fagots ? Debout sur une plate-forme, dans la niche à bagages, dans les toilettes, sur le toit, je sais pas moi... - Même pas monsieur, ce train est déjà sur-listé (ou un truc dans le genre, en gros, ils ont déjà vendu plus de places que le train peut en contenir) - Ben justement, au point ou vous en êtes, un de plus ou de moins... - C'est impossible, pour des raisons de sécurité monsieur. - Bon. Et il est à quelle heure le prochain, s'il vous plait... MADAME ?
Le prochain, celui que j'ai pris donc, partait à 13h56 (soit environ quatre heures plus tard que le premier) pour arriver à 21H26 (soit environ 2h45 plus tard que le premier), soit environ 1h15 de train de gagné ! L'est pas belle la vie ? Bon, c'est sûr, elle pourrait quand même être un peu plus belle si j'avais maîtrisé le pouvoir de téléportation, parce qu'il a quand même fallu se les fader ces 18 heures de train (non, non, ce n'est ni une faute de frappe ni une erreur de calcul, c'est un fait : dans un train, le temps s'écoule différemment...)
D'ailleurs, dans le train, une petite demi-heure après le départ, alors que je squattais un couloir, à côté des bagages, en face des WC (amis de la poésie, bonjour), bref, je suis tombé sur le contrôleur sympa ! (Si, si, j'vous jure, y'en a un et c'est moi qui suis tombé dessus, vous imaginez le bol un peu ?!). Donc, pour engager la conversation, le chic type (seul, je ne sais pas où était Clara... p'tain, elle est nulle aussi celle là) me demande mon billet : - Vous avez une place assise monsieur... - Ben ouais, je suis assis là ! - Je voulais dire que vous avez une place assise, dans un compartiment, ailleurs que sur l'emplacement réservé aux bagages. - Je sais, oui, mais il est blindé de monde ce wagon, en plus là, je suis en face des chiottes, en cas d'urgence, c'est quand même vachement pratique quand même ! (pour les infidèles lecteurs, qu'ils soient maudits sur vingt générations, les sots, il faut savoir que je suis « un peu » agoraphobe... entre autre. J'explique donc le truc au contrôleur) - ok, je comprends, pas de souci. Mais si vous voulez, il y a un wagon bar, c'est plus clair, plus aéré, spacieux... et au cas où il y a des boissons fortes ! - ah c'est pas con ça ! Il y a de la vodka ? De la zub ? - ben je sais qu'il y a du whisky et de la vodka, entre autre, mais la marque, là, j'peux pas vous dire ! - pas de souci, je vais vérifier ça de ce pas ! - heu... par contre, les tarifs, ce sont les tarifs sncf hein... - mouais, j'ai compris... Ben du coup je suis resté dans mon coin, pas con non plus !
J'avais pensé emporter une petite bouteille de zub pour le voyage, histoire de me détendre un peu, mais c'est un coup à ce que je loupe ma première correspondance (et me retrouve à Genève) ou la seconde (et là c'est encore pire, direction Strasbourg). J'ai donc préféré m'en tenir à mon habituelle ligne de conduite et ai opté pour la voie de la raison (no comment). Raisonnable, certes, mais putain, comment j'en ai chié ! Le train, les gares, les voyageurs et tout le bordel, c'est définitivement pas mon truc ! Heureusement, mon téléphone m'a tenu compagnie une partie du voyage, enfin l'interlocutrice qui était au bout du fil, soyez pas cons non plus ! D'ailleurs, je crois que sans elle, je n'aurais même pas pris le train tellement j'étais en stress dès la gare Saint Roch (qui au passage est quand même jolie). A un moment, j'ai même pensé remonter en taxi, mais une course à 800 bornes, ça doit couter un paquet de pognon ! Maintenant que j'y pense, faudrait que je me renseigne sur les tarifs de location de voiture, on ne sait jamais, pour la prochaine fois... s'il y en a une !
Bref, 21h26, arrivée à Vitryol. Température : -1° « à l'ombre » (précision assez inutile, parce qu'à 21h26, il faut nuit, donc l'ombre, rien à carrer). C'est la même température qu'il y avait en bas la veille de mon départ, sur ce coup là, on ne peut pas dire que je sois dépaysé !
J'avais oublié à quel point la cité vitryolée est belle, à quel point elle sent bon, j'avais oublié qu'ici il tombe de la zub à la place de la pluie (mais manque de bol, il ne pleuvait pas quand je suis arrivé), que des haut-parleurs diffusent en continu les ziks que j'aime (« The end », des Doors par exemple, HMMMMMMM, dès que j'aurais retrouvé mes esprits, j'essaierais de faire un papier sur cette zik...). Je lève les yeux au ciel, les étoiles semblent avoir la bougeotte, elles dansent, se déplacent, forment des mots, forment une phrase, « bienvenue ché toi Whynot », c'est tellement gentil que je ne relève même pas la faute. La lune brille, elle brille plus qu'en bas, à sa surface certains cratères se bouchent tout seul, d'autre se creusent instantanément, au final, c'est un smiley géant qui se dessine au-dessus de ma tête, dans une lumière blafarde. Je lui souris, nouvelle transformation, c'est un clin d'œil qui apparait à présent...
Je suis chez moi, CHEZ MOI !!! Putain que c'est bon...
J'ai envie d'aller au troquet, histoire de traverser la ville et de me jeter mon traditionnel grand crème blindé de sucre, ça fait du bien par ce froid. En même temps, arrivé au troquet, j'aurais beaucoup marché, chargé comme un mulet, en plus le chauffage doit tourner à plein tube dans le troquet, et puis il y aura certainement quelques connaissances... je vais plutôt prendre une mousse tiens !
Mais ce sera pour une autre fois, mon taxi m'attend : papa WN est déjà là, par contre je suis déçu, il n'est pas venu avec neu-neuf ! Pas grave, le principal étant que lui soit là, ça fait quoi, huit ans que je ne l'ai pas vu ? Ah non, deux mois seulement, j'aurais dit plus.
On quitte Vitryol, direction le manoir. Pour se faire, il faut rouler quelques kilomètres en rase campagne. Vous savez ce que c'est la rase campagne ? Non ? Bon, j'vous explique :
La rase campagne, c'est quand la route serpente entre des champs à gauche et des forêts à droite. C'est quand les phares de la voiture allument de petites billes jaunâtres sur les bas côtés de la route, renards, lapins et chevreuils en sont les propriétaires. C'est quand, une fois descendu de la voiture, l'odeur n'est pas agressive mais enivrante, ça sent l'herbe, ça sent la terre, ça sent la vie. C'est quand, une fois le moteur coupé, le silence qui suit n'est pas oppressant, il fait du bien au contraire. C'est ça MA rase campagne, pas de béton, pas de lumière, pas de monde...
La lumière s'allume tout seul. Soit le manoir, qui a senti le retour de l'enfant prodigue, m'a reconnu, soit l'halogène avec détecteur de mouvement s'est mis en route, je ne saurais être catégorique sur ce point.
A l'intérieur, maman WN est ravie de revoir son fils préféré (car unique)... et c'est réciproque, surtout qu'elle a fait des gaufres (mais pas que pour ça hein) !!! « ben dis donc, tu n'as pas grossi toi » ; j'ai l'habitude, j'ai droit à cette remarque à chaque fois, à part que pour une fois, je dois bien avouer qu'elle n'a pas tort.
Pendant mon absence, mes parents ont bossé comme des dingues. Peinture par ci, papier peint par là, de nouvelles étagères sont apparues à la cuisine, de nouveaux rideaux aux fenêtres, le manoir a pris un sacré coup de jeune ! Autres détails, dans ma chambre je trouve une paire de pompes (top classes), un jean (pareil), deux pulls (idem) et un caleçon (no comment, j'en mets pas), « ben je savais pas trop si tu prendrais beaucoup d'affaires, alors du coup je t'ai acheté ça... », je remonte pour 10 jours m'man, j'allais pas arriver les mains dans les poches non plus ; mais c'est hyper gentil quand même je trouve ! Autre détail, dans le frigo : y'a des pizzas !!!
Mais avant tout, il y a deux urgences : boire une bière (j'avais oublié à quel point c'est bon) et trouver MON chat, MON Quinquin, le roi des chats ! Lui n'a pas maigri, bien au contraire même, c'est une grosse boule de poils orange sur pattes. Il ne m'a pas lâché de la soirée, ni de la nuit d'ailleurs ! J'ai passé une bonne soirée à discuter de tout et de rien avec mes parents, à caresser son altesse Quinquin, à me goinfrer de gaufres et tout ça dans mon fauteuil devant le feu qui crépitait dans la cheminée et ensuite, direction MON lit !
P'tain, je suis bien comme un œuf en gelée ! Le dernier Largo Winch dans les mains (on en reparlera), mon chat tout contre moi qui n'arrête pas de me câliner (j'aurais préféré quelqu'un d'autre mais bon, c'est déjà ça hein), et puis le calme, le silence... J'éteins la lampe de chevet, il fait alors noir. Cette dernière phrase n'est pas si conne qu'il n'y parait, en effet, il fait vraiment noir, aucun phare de voiture, aucun réverbère ne viennent déchirer l'obscurité, je peux m'endormir peinard ! Et ce calme, ce silence...
J'ai fait une pure grasse mat'... jusque 7h ! Parce que quand Quinquin a faim, il sait le faire comprendre, le p'tit con. Il ronronne comme une tronçonneuse en me faisant des « frottes », j'ai beau me retourner dans le lit, pas grave, il change de côté aussi (en prenant bien soin de me marcher sur la tronche au passage, plus efficace pour arriver à ses fins). J'ai essayé de jouer l'indifférence, lui aussi. Il s'est juste couché sur moi, sur mon nez (tout neuf) plus exactement. Je me suis planqué sous les couvertures, il a réussi à passer par le pied du lit et est venu me rejoindre, s'est collé contre mon dos, toutes griffes dehors.
7h30 : Quinquin 1 - Whynot 0 ! Je me suis donc levé pour aller donner à manger à ce monstre... et me suis recouché jusque 10h et quelques, pas con non plus ! Ensuite un solide petit déj' (clope - café - clope - clope), que j'ai dégusté sur le coffre-fort (ceux qui connaissent le manoir comprendront... et oui, le coffre-fort est toujours là), au soleil...
La veille, mes parents m'ont rappelé pourquoi je suis remonté si tôt, j'avais un peu oublié que, à la base, c'était pour fêter le 90ème anniversaire de ma grand-mère, tant j'étais plutôt concentré sur mon rdv de la semaine prochaine... Du coup, ils passent me prendre d'ici une heure et direction le bout du monde ! D'un côté je suis content, je vais voir ma grand-mère et ma famille, et de l'autre je le suis déjà beaucoup moins, je vais effectivement voir ma famille... et accessoirement louper l'apéro chez Vinche, le Grand Corps Moisi (et cassé en ce moment), ce soir, rater l'apéro avec FLB demain en fin de matinée, queuter l'apéro avec Elsa demain après midi.
J'entends la WN's Father's Mobile qui entre dans la cours, j'ai juste le temps de finir ma pizza et je trace ! Je vous raconterai la suite la prochaine fois. Quand ? J'en sais que dalle !!!
Ben ouais, aujourd'hui jeudi, c'est jour de marché sous les Halles !!! Mouais... mais pas que ! C'est aussi mon dernier jour de taf (au moins avant une dizaine de jours) ! Ce soir, je quitte à 21h et demain à la même heure, je trinquerai avec papa Whynot pendant que je dégusterai les gauffres de maman Whynot... A VITRYOL !!! L'est pas belle la vie ?!? (enfin normalement, je suis un peu en galère avec mon billet de train là... mais comme je dis toujours : ça va s'arranger !)
Bref, un jour comme celui ci, faut se motiver pour trouver le courage d'aller bosser ! Et pour ça, j'ai un plan : un bon p'tit coup de Ska (et éventuellement un p'tit coup de zub à l'apéro, mais c'est une autre histoire) !
Et quoi de mieux que les stéphanois de "Nomade et Skaetera" (plus connus sous le pseudo N&SK) pour vous coller la pêche de bon matin ?!? Rien !!!
J'aime bien ce son, le clip est sympa, mais il y a mieux (en plus le son est meilleur), celui réalisé par un montpelliérain que je ne présente plus : Rémi Gaillard, le super barré, dont je suis MEGA-FAN !!! (en lien à gauche, avant dernier de la liste) :
Jump ! Jump ! Jump ! YEAHHHHHH
Par contre, la mauvaise nouvelle, c'est que dans "ch'nord" je serais certainement privé d'internet... l'horreur !
Et comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule, il y en a une autre : Jocelyne sera loin...
(ouais, je sais, je ne suis pas l'homme le plus poli qui soit, mais là, la raison est valable...)
"Putain, la vache !!!!!" c'est mot pour mot (en même temps, il n'y en a que trois) ce que je me suis exclamé une fois au bout des 55 planches que compte le premier volume de la nouvelle série "XIII mysterie" consacrée à Steve Rowland, alias Jake Shelton, alias Jason Fly, alias Jason Mac Lane, alias Jason O'Neil, alias... XIII (de toutes façons, c'est marqué dessus... sur la clavicule gauche plus exactement)...
Je ne vous ferais pas l'affront de vous présenter "XIII", cette excellentissime BD scénarisée par le non moins excellentissime Jean Van Hamme (également scénariste, entres nombreux autres, de "petites" séries telles que Largo Winch ou encore Thorgal) avec le talentueux William Vance au dessin (qui a également donné formes à Blueberry ou Bob Morane, entre autre). Il est a noter que pour le 18ème des 19 albums que compte la série, Vance avait cédé ses crayons à un autre grand, Jean Giraud (également connu sous le pseudo de Moebius... et pour me la jouer "l'ami des stars", je dois dire qu'avoir rencontré ce mec et discuté avec lui fut un grand moment pour un bédéphile comme moi).
Bref, je ne vous ferais pas l'affront... Quid donc de cette nouvelle série, "XIII mystery" ?
Et bien j'aurais envie de dire "on prend les mêmes et on recommence" ! Oui, mais pas que !!!
L'idée de base de cette série est de revenir sur les principaux personnages de la saga XIII et, au long d'un seul et unique album, en découvrir un peu plus sur un des protagonistes. Déjà, il y a deux écoles ; celle du "p'tain, les mecs y savent pas quoi faire pour se faire encore plus de ronds sur une série achevée depuis un an" (depuis un peu plus même, le dernier opus était sorti le 13 novembre 2007) et celle du "p'tain, cool, on va encore pouvoir se replonger dans cette super série" ! Et puis il y en a même une troisième "p'tain, on va peut-être enfin savoir si Irina est vraiment homosexuelle ou pas" (ça, c'est plus mon école à moi). Autre aspect intéressant de la chose, chaque album sera scénarisé et dessiné par différents auteurs... qui n'avaient jamais bossé ensemble avant !
Pour ce premier tome, sont réunis deux jeunes belges pour le moins talentueux, le très doué Ralph Meyer (qui était au dessin d'un thriller fantastique, j'ai nommé "berceuse assassine") au dessin et au scénar on trouve Xavier Dorison ("Sanctuaire", "W.E.S.T.", "Le troisième testament", etc.). Ils ouvrent le bal avec un des personnages les plus sombres de l'entourrage de XIII : la Mangouste... Quand j'y repense, je le redis : "putain la vache !!!!!"
La Mangouste est LE tueur professionnel qui poursuit XIII depuis le premier album de la série ("le jour du soleil noir" paru en 1984 ce qui, convenons-en, ne nous rajeunit pas). Pour en apprendre un peu plus sur lui, vous pouvez toujours vous taper l'intégralité de XIII. Conseil inutile car, en tant que gens de goût, vous vous l'êtes certainement déjà tapée, et je vous en félicite, bravo (voilà, c'est dit).
Mais pour en apprendre beaucoup plus, précipitez vous sur ce magnifique ouvrage posé là, juste à côté de moi, sur le lit (enfin, précipitez-vous sur un autre que le mien, de toute façon on tiendra pas tous sur le lit, dans une librairie par exemple, c'est pas plus mal).
Dorison et Meyer ont réussi l'exploit d'humaniser ce... ce type (j'ai pas le qualificatif qui va bien là) ! On comprend mieux pourquoi et comment Schreiner, ce jeune garçon de 17 ans a quitté son Allemagne natale en 1951 pour suivre la voie que, par dépit, il a "choisi". On peut assister à la "formation" de tueur professionnel que lui a donné son mentor (dont j'ai oublié le magnifique prénom) et de quelle façon il s'est trouvé face à XIII ; les dernières pages de l'album sont à couper le soufle (allez, encore une fois "putain, la vache !!!!!")
A cet instant, je n'ai qu'une hâte : que le prochain de cette déjà prometeuse série voit le jour !
Pour info, cette fois ce sera le proléfique Eric Corbeyran (scénariste entre autre du "chant des stryges", notez ça dans un coin pour Noël, j'aimerais bien l'intégrale de tous les cycles, merci) qui sera associé à Philippe Berthet (dont j'adoooooore la série "Pin-up", notez-le aussi quelque part ça, merci) afin d'évoquer la vie de la belle Irina (que même que si ça s'trouve, n'est même pas une vraie brune).
Pour le moment, à en croire Môssieur Van Hamme, "treize scénaristes ont été sollicités, trois ont décliné l'offre ou jeté l'éponge par manque de temps. Quatre ont terminé et attendent que leurs dessinateurs en fassent autant. Les autres planchent encore à grosses gouttes d'adrénaline. Mais la liste n'est pas close, loin de là."
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