Comme je l'ai déjà précisé dans mon papier d'hier (paru en date de mardi, une fois de plus merci O.B.), j'avoue accumuler un certain retard dans l'écriture. Tachons de rattraper ça et laissez moi vous conter, ma soirée de mercredi (pour la journée, il suffit de lire l'article d'hier, donc de mardi, vous suivez ? Moi pas !), soirée qui s'annonçait prometteuse, et pourtant...
Mercredi soir donc, alors que je quittais le nord sur une dernière défaite (pas en forme ce jour là, que voulez-vous, ça arrive même aux plus grands champions), il ne me restait qu'environ une heure pour me sustenter avant d'aller... mais n'anticipons pas...
Mon choix s'est porté sur une pizzeria, j'adore déguster de bon petits vins italiens, la preuve :
Alors que j'éclusais mon deuxième fût verre de ce divin breuvage, mes yeux (au demeurant magnifiques) vinrent à croiser ceux d'une demoiselle (au demeurant magnifique également) de type hispanique. N'y tenant plus, je devais engager la conversation par n'importe quel moyen. Mon sens inné de l'observation me donna le bon prétexte: pour arborer ainsi son identité sur ses vêtements, elle ne pouvait être que nantie (c'est très à la mode dans notre petit monde, dont vous ne faites pas partie, gens du bas peuple que vous êtes). Je me suis donc approché de la belle et lui ai soufflé à l'oreille "vous aussi, vous en êtes ?"
Tout de suite, elle est tombée sous le charme (comment lui en vouloir...) ce qui ne fut pas le cas de celui qui l'accompagnait et que je n'avais pas remarqué, il s'était absenté quelques instants aux toilettes (désolé de briser la poésie du moment). Il se mit entre nous et m'invectiva "toi, si tu touches à mon précieux, tu feras la connaissance avec le saigneur des anaux !" Ses menaces me laissèrent froid, je me suis juste contenté de lui montré mon mécontentement de la façon la plus claire qui soit avant de courageusement prendre mes jambes (magnifiques, comme le reste) à mon cou (idem)...
Mes pas m'ont mené vers un mec que je connais depuis une vingtaine d'années (si ce n'est plus). Un mec avec qui j'ai grandi, un nanti. Et le mot est faible ! C'est simple, pour lui l'argent est capital, aussi important que son loisir de prédilection, le surf...
(désolé pour la qualité, mais c'est pas évident de photographier un écran de ciné...)
Et oui, je suis allé voir les seize fantastiques (les 4 puissance 2). Amateur de bd et notamment de comics, je ne pouvais pas louper ça ! Non pas que j'aime particulièrement les 4 fantastiques, mais le surfer d'argent est un de mes héros préférés, avec Thor et Spiderman. J'étais d'ailleurs allé voir le troisième opus (il se murmure qu'un quatrième serait en préparation) de ce dernier, je n'avais malheureusement pas pu en faire la critique en mai dernier pour raison de passage à vide bloguesque
Rattrapons le retard (décidément) et essayons de faire court. Spiderman fait partie mes héros préférés de par sa psychologie complexe, voire tourmentée. De ce côté, Sam Raimi a plutôt fait un bon boulot dans les trois épisodes, par contre, niveau scénar... Pour les puristes (dont je fais partie) vous souvenez vous de "guerres secrètes", cette saga parue dans strange entre 1984 et 1985 ? C'est à cette époque qu'est apparu Venom, le "costard" noir de Spiderman qui prendra rapidement le pas sur son propriétaire... Venom est au coeur de la troisième aventure cinématographique de l'homme araignée. Il apparait sur terre grâce à la comète vient s'y écraser et dans laquelle il était (?)
Alors là, c'est prendre un peu trop de liberté avec le scénar original à mon goût... En même temps, je concède que pour être fidèle au comics, il aurait fallu mettre en oeuvre un truc genre seigneur des anneaux tant "guerres secrètes*" était une saga gigantesque ! Pour la faire courte, tous les super-héros et les super-vilains (je sais, c'est con, mais c'est l'appellation usuellement utilisées) sont "capturés" par une entité supérieure et lâchés sur une planète aux confins de la galaxie. Dès lors la règle est simple : gentils contre méchants, les vainqueurs rentreront sur terre, les autres mourront. C'est là qu'est né Venom, créé (je crois) par...mister Fantastic, des quatre fantastiques. Notez au passage le superbe enchaînement car c'est le sujet du jour : les quatre fantastiques et le surfer d'argent, lui :
Bref, je vais également la faire courte. Sentiment général : cruelle déception, c'est naze !!! Alors là, la psychologie des personnages, on sent qu'elle a été étudiée....mal ! Les caractères sont tellement poussés à l'extrême que ça en devient plus caricatural qu'autre chose... Deux choses sauvent tout de même ce film pitoyable. La première, c'est le surfer. Les effets spéciaux sont vraiment magnifiques (bien que mes photos soient pourries). La seconde, c'est la longueur du film, environ 1h30 (quoiqu'une heure aurait largement suffit tellement c'est désolant)
Après ce navet, j'avais besoin d'un bon café pour me remettre ! Direction la pizzeria, qui par bonheur était encore ouverte, pour un "petit" café :
En fait le café n'a pas suffit, du coup le taulier a fermé son resto et on est resté à l'intérieur le temps de se jeter quelques mousses...
Tiens, pour me faire pardonner de mes photos loupées du surfer,
voici deux planches du roller d'argent de Gotlib
parues dans Rhââ lovely tome 3
aux éditions fluide glacial en octobre 1978
(ce qui ne nous rajeunit d'ailleurs pas)
Je reparlerai d'ici peu de ces fameuses guerres secrètes, dès que j'aurais remis la main sur mes comics qui doivent être dans la bibilothèque de l'aile droite, mais j'en suis pas sûr. L'ennui dans une demeure de nanti, c'est que c'est tellement vaste que ça va vite à paumer des trucs...